Sept branches sur la Menorah. Sept Archanges de l’Apocalypse. Sept Tours du Diable. Sept arts. Sept chakras, 7 principes du Bushidō. Sept années. L’âge de raison. L’âge de The Drone, dont l’équipe est la première étonnée d’avoir tenu si longtemps dans ce game plein d’embûches qu’est l’Internet qui parle de musique. Avec plus de 5000 articles et 130 interviews vidéos à son actif depuis 2009, il faut pourtant se rendre à l’évidence : de l’eau a coulé sous les ponts depuis la fin des années 2000 et The Drone, site musical de niche ou de référence (c’est selon) qui a sans doute participé à changer un peu le monde, à sa façon, en bien ou en mal (c’est selon aussi) est toujours dans les parages pour vous parler de musique au quotidien, coûte que coûte, polémique après polémique.
Pour fêter ces sept années d’activités étranges, The Drone retourne donc à la fête et tente l’aventure de sa première soirée all night long et 99% électronique. Raison, vous avez dit raison ? On fera tout pour vous la faire perdre, public adoré, avec un programme intégralement dansant et absolument iconoclaste.
Depuis le floor du Trabendo, High Wolf AKA Black Zone Myth Chant viendra présenter les dernières évolutions dancefloor de sa musique rituelle impossible, faite d’électronique de la marge de l’espace-temps et de transsubstantiations du rap de Houson en musique de la préhistoire.
Pour la première fois à Paris, le nouveau petit prince du footwork DJ Paypal viendra mettre des mandales sur vos pilons encroûtés.
Le parisien Qoso viendra fêter la sortie de son premier album sur In Paradisum et montrer de quoi sa techno crissante et sexy est capable au petit matin.
Le baron indus Samuel Kerridge, copain de virée de Regis signé sur Downwards, viendra tester votre résistance au froid et à l’obscurité. Le roitelet technoir December jouera ses meilleurs scuds achetés sur les marchés mafieux d’Azerbaïdjan.
Enfin le détraqué Heatsick, connu pour sa house joué du bout des doigts sales sur synthé de supermarché, viendra présenter son tout nouveau live nouveau riche où il démontre les 1001 possibilités de la house music improvisée par un blanc-bec sur un synthé de 1982. Vivement tout ça, vivement vous voir au bar, les amis et les ennemis.
DJ PAYPAL
(Brainfeeder / US)
DJ Paypal est sans aucun doute la dernière incarnation la plus affolante du footwork. Bien qu’éloigné du bassin d’émergence du genre par son lieu de naissance (Caroline du Nord) et de résidence (Berlin), Paypal en embrasse tous les codes avec une déraison propre à l’ère d’Internet et des blagues m&m’s. Une approche candide mais pas néophyte pour un dollar, ce qui lui a valu de signer sur Brainfeeder, le label de Flying Lotus et bien sûr d’être un membre respecté du collectif Teklife.
SAMUEL KERRIDGE
(Downwards / Contort / UK)
Avec les soirées/le label Contort, l’interprétation écrasante et solennelle du Britannique Samuel Kerridge de la techno a fait parler d’elle depuis Berlin jusqu’aux confins où l’on trouve des amateurs de noirceur, oui, mais avant tout d’autorité sur les pistes à danser pour soldats de fer. Ses trois albums sont des classiques, et Sam Kerridge n’est pas loin de figurer au firmament de nos explorateurs de noir très profond préféré.
HEATSICK
(Pan / US)
Steven Warwick n’a jamais aimé les dénominatifs. Qu’il s’agisse de « house » et encore moins de « house gay » ou même de n’importe quoi. Et c’est ça, être queer. Faire danser en jouant sur des synthés de récupération avec un look et une musique sans prétention, bien qu’intiment spirituelle et suave pour tous ceux qui assument l’hédonisme de leurs nuits sans fin.
QOSO
(In Paradisum / FR)
Voilà très précisément 7 ans que Charlie Qoso nous met la tête à l’envers avec sa house de dandy- quincaillier-cavalier-métaphysicien, voilà 7 ans qu’il nous redonne régulièrement foi dans les possibilités d’une musique house qu’on ne cesse de dire condamnée à finir dans un musée. Par une conjonction heureuse des astres, il fêtera la sortie de son premier album, le très disco et très hardcore Printemps-Eté, en même temps que The Drone fêtera son passage à l’âge de raison.
DECEMBER
(Where To Now? / In Paradisum / FR)
Résident de longue date des soirées The Drone, Tomas More nous plaît encore plus depuis qu’il a signé de son sang un pacte avec le Prince des Ténèbres pour son projet December. Attendez-vous donc à danser très exactement sur la musique qui vous faisait le plus peur quand vous pleuriez encore dans les jupons de votre maman.
BLACK ZONE MYTH CHANT
(Editions Gravats / FR)
Flopées de drones et d’obscurantisme transgenre ont constitués la multiplicité des projets d’High Wolf. Black Zone Myth Chant (alias High Wollf) fait partie d’un renouveau psychédélique électronique qu’on ne s’est pas lassé de commenter et qui grésillera derrière les incantations d’un parlé d’effroi.
料金
12€ early bird, 16€ en prévente, 18€ sur placeこのイベントで問題がありましたか？
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