Victorius Black
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バイオグラフィ
- VictoriusBlack est un jeune artiste nantais de vingt et un ans . Plongé au cœur de la culture électronique , Victor Aubret mixe et compose depuis quelques années. A l'age de 14 ans il débute dans un groupe de pop/rock/folk acoutisque pour ensuite c..Plongé au cœur de la culture électronique , Victor Aubret mixe et compose depuis quelques années. -Depuis combien de temps fais-tu de la musique? A l'âge de 14 ans j'ai débuté dans un groupe de pop/rock/folk acoustique naïve et j’ai ensuite commencé à mixer vers l’âge de 16 ans lors de la sortie des premières platines USB que j’ai vite délaissé pour des platines vinyles. -Comment as-tu approché la musique électronique? Quelles ont été tes premières influences? Dans les années 2000, j'ai suivi le mouvement, bien qu’au départ plus influencé par les groupes de rock des années 90. J'ai découvert le son "idioteque "de "radiohead" à la fois très techno, très deep et experimental. Je m'en suis jamais remis . Ces années étaient aussi l’apogée de la french touch mais il me manquait un truc, je trouvais les sons trop chargés mélodiquement . Je voulais me différencier et retrouver les sensations que j'avais ressenti en écoutant cet album "KID A". Je me suis donc tourné vers des sons plus "underground". -Aujourd'hui, on sent clairement que tu t'ancres dans un mouvement DeepHouse. Pourquoi? Je me suis tourné vers la DeepHouse parce que ça me pause et m’excite à la fois. Ecoutable aussi bien debout qu’assis, statique ou en mouvement, tous les jours je découvre de nouveaux artistes et je ressens toujours la même intrigue dans un morceau.De plus La DeepHouse née dans les années 80 dans le milieu Afro me correspond aussi parfaitement. -Quels sont tes artistes préférés? Mes artistes préférés changent souvent mais je reste fidèle à Glenn Astro, Myles Sergé, Wax , Ali Nasser... -Tu mixes uniquement sur vinyles. Pourquoi ce choix? Le vinyle est ce qu’il y a de plus authentique. Le son est plus dynamique que sur un CD, moins étouffé. J'ai l'impression d'avoir la musique au bout des doigts, d'avoir quelque chose de plus matériel, de plus palpable qu'avec un logiciel. Je commence mon morceau où je veux, je peux le scratcher, le torturer. Finalement, c’est un peu comme la photographie Polaroïd, on l’aime pour ses défauts. Fixer mon ordi pendant que je mixe devant un public ne m'intéresse pas de trop . J'y passe déjà assez de temps lorsque je compose. Je reconnais cependant que les logiciels permettent un calage parfait et sont bien pratique pour jouer les sons qui ne sortiront jamais en vinyle. -Comment te projettes-tu dans l'avenir? Encore étudiant je me laisse le temps, mais j'aimerai avant tout être à mon compte pour dénicher les artistes avant-gardistes de demain et pouvoir les produire. Je suis plutôt éclectique. -Et enfin dernière question, avec quel(s) Label aimerais-tu travailler? Commençons avec des labels locaux dans un premier temps (rire) mais il est vrai que je rêverai de travailler avec Osgut Ton (label du Berghain) bien évidemment, et ainsi pouvoir jouer sur l’un des meilleurs soundsyteme du monde . Un jour peut-être… interview de : F.B̸Victorius Black - Ectasy (ARTEFAACT)
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